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Geaune
Petite Histoire du village

Petite cité de caractère située au fond d'une cuvette, Geaune fut fondée en 1318, par Edouard II d'Angleterre... Notre bastide se prête au cheminement, que ce soit sous les arcades de la place ou près de l'église du style gothique languedocien, qui date de 1452. C'est au cours du XVème siècle que fut construit le couvent des augustins, détruit en partie pendant la Révolution et dont ne demeure que la tour; au cours de ce même siècle les murailles sont détruites. Plus près de nous on notera la création de la cave coopérative des vignerons, fleuron du Tursan, dont les vins accompagnent à merveille la gastronomie landaise, de fine réputation.

Geaune, petite Bastide modèle

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Geaune, en bref:

  • département Landes (40)
  • région Nouvelle-Aquitaine
  • Altitude : 110 m
  • Surface : 10.6 km²
  • Habitants : 740
  • plus de 40 commerces
  • "Petite Ville de Demain"
  • La Cave des Vignerons Landais
  • 1 marché hebdomadaire
  • brocanteurs et artisans d'art
  • plus de 35 lits marchands en hébergement touristique
  • 1 jardin médiéval
    infrastructures de loisirs et services :
  • 1 collège & 2 écoles
  • 1 camping municipal -
  • piscine
  • tennis- beach volley - skate-parc
  • centre de loisirs - Jeu Terra Aventura
Site officiel de Geaune-en-Tursan


Geaune est un petit village caché au creux de collines boisées tournées vers les Pyrénées, bénéficiant d'une exposition idéale au soleil du sud/sud-ouest. Cette orientation privilégiée est appréciée tant par les habitants que par les orchidées terrestres et les vignes qui y prospèrent. Depuis longtemps, Geaune constitue un itinéraire de choix reliant le sud au nord (et Bordeaux), emprunté par des cavaliers, des pèlerins de St Jacques de Compostelle, et même une voie migratoire prisée par de nombreux oiseaux ainsi qu'une voie autoroutière à 15mn.

panorama geaune en tursan lahalleternative

photo aerienne geaune en tursan La_Halle_ternative

Le découpage en bastide est bien visible encore sur une photo aérienne. Geaune est donc une bastide créée en 1318, sortie de la forêt et destinée à assurer la sécurité dans le Tursan pour le roi Edouard II d’Angleterre, duc de Gascogne et de Guyenne occupant une grande partie du sud-ouest de la France. Elle tire son nom de Gênes (Genoa, Geune en Gascon), ville d’origine de son « parrain », sénéchal , Antonio de Pessagne qui passa un acte de paréage avec le seigneur local Pierre de Castelnau.

Conçue sur le modèle gascon, la ville est découpée en un échiquier de 25 carrés identiques, dont le centre est occupé par la place publique carrée ; l’église est en retrait. Les 4 entrées de la ville (nord, sud, est et ouest) correspondent aux anciennes 4 portes rasées en même temps que murailles, tours, forteresses et pont-levis, suite à des expéditions punitives des anglais (1352). Au cours du temps, Geaune sera tiraillé entre roi d’Angleterre et roi de France, catholiques et protestants, ....mais malgré son histoire tumultueuse, gardera toujours son caractère originel unique. Geaune fait partie de l’Association des Bastides des Landes et est située dans un territoire classé parmi les « sites majeurs d’Aquitaine ».

Patrimoine de Geaune-en-Tursan :

histoire de geaune circuit du patrimoine La_Halle_ternative

Place de l'Hôtel de Ville

La place, parfaitement orientée selon les 4 points cardinaux, est entourée d’immeubles à encorbellements très pittoresques. Ses arcades, conservées sur 3 côtés, comme insensibles au temps qui passe, au soleil ou à la pluie, ont toujours été un lieu favorable à la convivialité, aux rencontres et aux échanges. Toutes les maisons étroites et serrées les unes contre les autres, pourtant toutes différentes, ont été construites sur le même modèle : 400 lots égaux, avec une habitation devant et un jardin derrière; ce découpage est encore bien visible avec ses jardins, malgré les transformations et changements de propriétaires au cours de l’histoire du village.

L'Église Saint Jean-Baptiste

L’Eglise St Jean imposante et massive, de style gothique languedocien fut construite de 1380 à 1452; son porche et clocher sont classés monuments historiques. Sur l’un des puissants piliers qui supportent le clocher, lourde pyramide à 4 faces de chacune 10m de base et de haut, une inscription gothique (L’An MCCCCLII) atteste de la fin de sa construction. Aux 2 cloches datant de 1827 est venue s’ajouter Cyprienne, une cloche de 1000 kg, qui donna le fa à Alger et sonna pour la première fois à Geaune, en 1964, sauvée de la destruction par le prêtre et quelques rapatriés installés à Geaune . Toujours bien individualisée dans le paysage, et séparée des immeubles environnants, elle est accessible par une allée ombragée de platanes et entourée de zones engazonnées et d’un parking.

La Tour des Augustins

La Tour des Augustins, clocher gothique tout en dentelle, est un vestige de l’église (consacrée en 1490) faisant partie du couvent des Augustins, construit pour y réunir les sépultures des Castelnau mais saccagé pendant les guerres de religion; les restes du couvent, rachetés par l’abbé Lafargue (1843) furent donnés à la commune à l’usage d’école des filles ;

Le Jardin Médiéval

Comme nous pouvons le voir sur le plan de l’ancien Couvent des Augustins, il existait à cet emplacement un jardin entretenu par les moines pour leur propre consommation mais aussi pour soigner. L'année internationale de la biodiversité (2010), il a semblé intéressant de redonner vie à ce jardin, qui n’a d’ailleurs jamais cessé d’être un jardin. Nous y avons introduit des plantes inscrites dans le capitulaire de Villis c’est-à-dire des plantes souvent oubliées de nos jours mais qui faisaient partie du quotidien de l’époque médiévale. C’est aussi une occasion de montrer la diversité génétique végétale. A souligner qu’une bonne partie des Geaunois sont encore proches de la nature et connaissent (et ont la chance de trouver encore ici) beaucoup de ces plantes sauvages utilisées autrefois.

    Pour respecter la symbolique du jardin du cloître, il est délimité en 4 carrés :
  • l'Hortus ou potager avec 3 carrés de plantes rassemblées selon leur utilisation: un carré pour les plantes potagères (potherbes : qui cuisent au pot ), et légumes qui fournissent des graines (Mongettes, Lentilles, Pois Chiches, Fenugrec); un carré pour les racines : le Navet, la Carotte, le Panais, le Raifort; un carré pour les plantes aromatiques et condimentaires qui ont souvent aussi des propriétés curatives
  • l'Herbularius ou jardin de simples : Pendant tout le Moyen-âge les moines étudiaient les plantes et les remèdes en général, transcrivaient et commentaient les œuvres d'Aristote, d'Hippocrate, de Dioscoride, de Galien, de Pline, influencés aussi par toutes sortes de traditions, issues de l'expérience, mais souvent superstitieuses et magiques
  • l’arbre de vie, au centre, un néflier

Réparties sur les bordures, on trouve des plantes à usages divers : les fleurs consommées (violette, rose, mauve, courge, pavot), les fleurs pour la cueillette au rythme des fêtes liturgiques (les Pivoines à la Pentecôte, les Roses à l'Assomption..), des céréales pour les gruaux ou galettes (le Sarrasin), des cucurbitacées (La Gourde du pèlerin), une ou deux plantes tinctoriales, (Garance, source de rouge ; Pastel, de bleu). La Saponaire, dont les feuilles frottées dans l'eau nettoient comme le ferait le savon (... ou presque), ... et l'Aspérule odorante qui est l'un des composants du "vin de mai". La vigne est présente aussi : Aux XII et XIII ème siècles les vins de Tursan sont connus à Cordoue, Valence, Séville et exportés en Angleterre. Les XVème et XVIème siècles ne sont pas propices au commerce du vin, les Anglais ayant quitté la Gascogne; mais le XVIIème connaît un renouveau : une apogée du transport en gabares des barriques des vins du Tursan sur l’Adour jusqu’à Boucau (Bayonne) expédiées ensuite en Europe du Nord (Hambourg, Rotterdam, Amsterdam). Enfin une concurrence des vins blancs et ensuite l’apparition du phylloxéra fait traverser aux vignobles une période difficile. Seul le travail des viticulteurs au milieu du XXème siècle a permis de reprendre des cépages traditionnels, d’améliorer leur qualité et, livrant une véritable bataille commerciale, ont su affirmer la personnalité de leur production : en 1958, les vins du Tursan sont classés V.D.Q.S ! En 1963 est fondée la Commanderie des vins du Tursan : au cours d’une cérémonie solennelle les postulants sont intronisés Chevaliers du Tursan. Et aujourd'hui, la dernière marche de l'échelle de qualité des vins est franchie avec l'obtention de l'A.O.C.

Label de Geaune-en-Tursan :

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histoire de geaune label monument historique La_Halle_ternative
histoire de geaune label natura2000 La_Halle_ternative

Geaune-en-Tursan jumelage avec village neuf et ABLITAS :

histoire de geaune ville jumelées La_Halle_ternative

Avec VILLAGE NEUF depuis 1939

Avec ABLITAS depuis 1999